Résumé | Les systèmes photogrammétriques numériques automatisés sont considérés comme des systèmes de vision tridimensionnels car ils déterminent les coordonnées d'objet à partir de la seule information contenue dans des images d'intensité. Les systèmes de vision 3D actifs, comme les lecteurs laser et les systèmes d'éclairage structuré, déterminent les coordonnées d'objets à partir d'information extérieure comme l'angle de lecture, le temps de vol ou la forme de figures projetées. Les systèmes passifs sont très précis pour des caractéristiques bien définies, comme des cibles et des bords, mais permettent difficilement d'évaluer les surfaces non marquées. Ces systèmes sont aussi parfois difficiles à automatiser dans des environnements non structurés car ils sont très sensibles à la lumière ambiante. Les systèmes actifs produisent leur propre éclairage et éclairent les caractéristiques à mesurer de sorte qu'ils peuvent facilement évaluer les surfaces dans la plupart des environnements. Ils ont toutefois de la difficulté avec les divers finis des surfaces et avec les discontinuités marquées tels des bords. Chaque type de capteur convient donc mieux à un type particulier d'objets et de caractéristiques, et ils sont souvent complémentaires. Dans la présente communication, nous comparons les précisions des mesures de systèmes de vision 3D différents par leur technologie, selon divers types de caractéristiques : les systèmes photogrammétriques (passifs), un système de lecture laser (actif) et un capteur d'images muni d'un masque à deux ouvertures et d'un éclairage structuré (actif). |
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