| Résumé | Pour étudier la variabilité génétique du taux de fixation de N₂(C₂H₂) chez le pois, on a examiné au champ 85 génotypes de cette espèce. Les moyennes génotypiques révélaient des différences significatives (P < 0,01) variant de 1,5 à 12,5 μmoles C₂H₂ par plante par heure et de 10 à 49 μmoles par heure et par gramme de racine nodulée. En conditions d’ambiance contrôlée, le rang de six genotypes choisis pour représenter tout l’éventail génotypique de fixation était significativement corrélé au classement obtenu au champ. Un dispositif de croisement diallèle comportant les six génotypes a révélé un phénomène d’hétérosis dans le taux de fixation par plante, probablement dû en partie à une interaction non allélique. En revanche, le taux de fixation par gramme de racine nodulée n’a montré que de faibles effets non additifs. L’effet d’hétérosis s’est manifesté également sur la teneur totale en N et sur le poids des pousses (parties aériennes), ce qui, dans le dernier cas, celui du poids, s’expliquerait à la fois par une interaction non allélique et par un effet de superdominance. Des effets de dominance complète liés à l’expression limitée du caractère sont apparus pour la teneur totale en N des parties vertes. La meilleure façon d’étudier les gènes qui modulent la fixation de l’azote serait d’examiner la réduction de N₂(C₂H₂) par gramme de racine nodulée, parce que les résultats risquent moins d’être faussés ou masqués par le mode de transmission des caractères corrélés de la plante entière. Ainsi exprimée, l’intensité de la fixation pourrait être améliorée par sélection simple. |
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