Résumé | La prédiction du ruissellement annuel provenant des données d'enneigement (épaisseur du manteau nival) et des glaciers, ou la quantité de ce ruissellement à laquelle on doit s'attendre chaque année, ainsi que la prédiction de la vitesse de la formation de la glace sous diverses conditions ou encore de l'épaisseur maximale de la couche de glace à prévoir en un site donné, voilà autant de problèmes qui demeurent particulièrement pertinents du point de vue des Canadiens. L'examen de ces problèmes a engendré un intérêt de plus en plus marqué pour la question de l'échange de chaleur entre l'atmosphère et les couches de glace et de neige. Comme la saison en cause ici est habituellement l'hiver, soit la période où cet échange de chaleur est à un minimum, la mesure précise de certains composants de l'échange est très ardue. On effectue souvent des observations sans avoir une connaissance même sommaire de l'ampleur des quantités devant être mesurées, des difficultés que représente la mesure de telles quantités en hiver et des limites intrinsèques aux instruments et aux techniques qui sont aujourd'hui disponibles. C'est en réponse à cet intérêt croissant envers les questions liées à l'échange de chaleur et aux surfaces de neige et de glace, et au besoin d'information sur les mesures connexes, que le Sous-comité de la neige et de la glace du Comité associé de la mécanique des sols et de la neige a parrainé une journée d'études lors de laquelle pouvaient être présentés et examinés les résultats des observations ainsi que l'expérience des observateurs. De l'information y fut présentée sur l'échange de chaleur à la surface des manteaux nivaux, de la glace d'eau douce et de la glace marine et des glaciers, ainsi que sur les instruments utilisés pour réaliser les mesures et sur certaines de leurs limites d'emploi. Les communications présentées lors de cet événement, ou un résumé de celles publiées ailleurs, de même que les échanges qui en ont découlé, sont exposés dans ces comptes rendus. |
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