Résumé | On a allégué qu'un des objectifs les plus importants de la nanotechnologie est de rendre les produits les moins coûteux possible, et que l'autoreproduction est une approche efficace pour arriver à une fabrication à très bas prix. Les recherches présentées ici constituent une étape visant à atteindre cet objectifs, Dans des travaux précédents (JohnnyVon 1.0), nous avons simulés des machines qui se lient entre elles pour former des éléments autoreproducteurs. Il y avait deux types de machine (types 0 et 1), qui permettaient aux éléments d'encoder des chaînes de bits arbitraires Toutefois, l'information encodée dans les éléments n'avait aucun rôle fonctionnel dans la simulation. L'information était reproduite sans être interprétée, ce qui constituait une sérieuse limitation à des applications éventuelles de fabrication. Dans les travaux actuels (JohnnyVon 2.0), l'information dans un élément est interprétée sous forme d'instructions permettant d'assembler un réseau polygonal. Il existe maintenant quatre types de machine, et l'information encodée dans un élément détermine comment cet élément doit se plier. Un élément peut être dans un état non plié, c'est à dire que les liens sont droits (bien qu'ils fléchissent légèrement à cause des forces virtuelles qui agissent sur les machines) ou plié, l'angle des liens variant en fonction du type de machine. En choisissant la séquence de types de machine dans un élément, l'utilisateur peut obtenir toute une gamme de formes polygonales. Une simulation commence habituellement avec un élément amorce initialement non plié dans un mélange de machines non pliées. L'élément amorce se reproduit en se liant avec les machines libres dans le mélange. Les éléments fils se plient pour adopter la forme polygonale encodée, puis les polygones s'assemblent et se lient pour former un réseau. Nous démontrons qu'on peut fabriquer toute une gamme de réseaux polygonaux dans le cadre de la simulation, simplement en modifiant la séquence de types de machines dans l'amorce. |
---|