| Résumé | La prédiction des conditions du sous-sol sur les sites de construction est la responsabilité première de l'ingénieur géotechnicien, et l'amélioration de la justesse avec laquelle il peut réaliser de telles prédictions offre un défisans fin. Les informations proviennent principalement de l'étude des conditions locales de géologie et de nappe d'eau, de l'échantillonnage et des essais de sol et de roche. Dans la plupart des cas, cette procédure fournit une évaluation adéquate des conditions qui seront vraisemblablement rencontré es lors de la construction. De plus en plus, cependant, et particulièrement dans les municipalités et les villes, les sites de construction sont situés dans des endroits où le terrain naturel peut avoir été altéré de façon significative par une activité humaine antérieure, telle que l'érection et la démolition de bâtiments et autres structures, l'excavation et le remplissage subséquent de bancs d'emprunts et de carrières, et la mise en valeur de terrains le long des rives, Les vestiges de ces activités sont maintenant enfouis et cachés à la vue, mais ils peuvent présenter des conditions inhabituelles et parfois inattendues qui peuvent compliquer la construction de nouvelles fondations et conduire à des coûts accrus pour travaux imprévus. Les données sur ces activités antérieures sont parfois disponibles dans des dessins, des cartes et des peintures entreposés dans des archives locales, et la thèse du présent arcicle est que ces documents constituent souvent un outil utile dans les investigations du sous-sol--outil qui est trop souvent ignoré. A l'appui de cette prétention, plusieurs cas illustrant les informations précieuses provenant de matériel d'archives sont cités, incluant des exemples du Canada, des États-Unis et de l'Europe. |
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