Résumé | Un rapport de la CIE de 2004 présente le concept d'une dose quotidienne d'éclairage requise, dont nous prive la vie d'aujourd'hui dans les pays industrialisés, mais qu'un meilleur emploi de l'éclairage architectural pourrait palier de façon appréciable. Il s'est écoulé près d'une dizaine d'années depuis les dernières études substantielles des effets sur la santé et le bien-être de l'éclairage naturel et des fenestrages. Il serait donc opportun de réexaminer la documentation sur le sujet. En outre, on s'est peu penché jusqu'ici sur le rôle joué par l'éclairage naturel dans les bâtiments résidentiels, ce qui est le sujet de notre document. Nous identifions ici trois (3) processus généraux par lesquels les fenêtres et les lanterneaux résidentiels peuvent influer sur la vie des occupants, positivement et négativement: le processus visuel, agissant principalement par la lumière détectée au niveau de la rétine par les bâtonnets et les cônes de l'oeil; le processus oculaire non visuel, agissant par la lumière détectée au niveau de la rétine par ses cellules ganglionnaires, intrinsèquement photoréceptives; et enfin le processus se produisant à travers la peau. Cette étude qualitative a révélé que les questions rattachées à la recherche demeurent nombreuses pour les photobiologistes, les psychologues, les architectes, les concepteurs d'éclairage et d'autres intervenants de la communauté au sens large, que leurs intérêts soient d'ordre général ou spécifiquement rattachés à l'éclairage naturel des bâtiments résidentiels. Le rapport fourni inclut un programme détaillé pour la recherche, visant à favoriser une exploitation de l'éclairage naturel et du fenestrage qui soit au service du bien-être des occupants. |
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